Alexandra Caron

Abyssale solitude est une plongée dans le monde mystérieux de l’intangible. Baigné de gong, ce solo invite le spectateur à connecter à un espace intime et sacré. Les mains tentent de s’approprier, manipuler ou façonner l’invisible ; le visage s’efface, se cache et se replie. Au sein de la profondeur insondable de ce lieu sans limites, le corps est en quête de verticalité. L’étendue de la scène s’explore dans plusieurs recoins, tel l’être au cœur de lui-même.

Alexandra est diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal (2018) et en danse du cégep Montmorency (2015). Son parcours d’interprète l’amène à travailler auprès de Margie Gillis, Lumière Noire, le pianiste Zach Éli et le collectif Feux Follettes. À l’été  2019, elle participe également au Festival Deltebre Dansa en Espagne afin de raffiner son travail au sol organique. Soucieuse de partage et de pédagogie, Alexandra anime aussi des activités de médiation culturelle dans les écoles primaires et enseigne la danse depuis 2009. Elle est convaincue que le mouvement est une source inépuisable de possibilités et qu’essayer cette pratique, peu importe l’âge, c’est se découvrir autrement et faire honneur à ses sensations.

Remerciements

Merci à tous ceux qui en témoin ont accueilli les germes et l’incubation; Margie Gillis, Marc Daigle, Ruth Levin et Léo Portelance. Mes remerciements également à Caroline Namts et Flora Spang pour leur présence et réflexions en studio. Finalement, je reconnais ces lieux qui m’ont permis de plonger dans la création en ces temps précaires : Académie de danse d’Outremont, Espace vert-Tangente, appartement Davey-Portelance.

Soutien

Fondation de danse Margie Gillis, Académie de danse d’Outremont, Famille Davey-Portelance, Espace Vert Tangente.